mardi 28 décembre 2010

Appelle au calme


Appelle au Calme 
les différences d opinons ne rime pas avec agressions . 
Merci de rester Calme et de ne pas choisir la colère ou l'agression envers le village de Dieffenbach .. 
la yourte ne doit pas être un sujet de litige ou source de conflit mais doit ouvrir un débat plus large sur notre environnement et la manière d y vivre sur notre choix de vie les sujets sont nombreux, je rappelle aux gens que c est notre bulle et non pas un canon ou une arme, il n'existe pas de conflit ouvert avec le village de Dieffenbach au val , ni avec les habitants ! 
Il y a dans Dieffenbach ! le sentier  des découvertes de rundum venez ! 

 la colère et l agression c est un sentier en friche qui ne vaut pas la peine d'être emprunter 
Merci 
Myriam et Gilles

vendredi 24 décembre 2010

l'écologie est pour moi = action

pour ma part les discours et palabres sont toujours les mêmes partout l'écologie est pour moi = action. là se qui compte comme dit Sylvie de Cheyen c est la vie ... notre vie est dans un cocon chaud doux et résistant aux vents les plus forts la yourte de la frêne à fait ses preuves dans la première semaine de notre installation tempête de vent de pluie de neige 30 cm "juste à l instant " l hiver quoi ! mais tout est là = la paix la joie et l amour en dedans et ne peut que être partagé pour ceux qui y entre , qui nous soutiennent qui crient pour nous leurs soutiens ne peut que nous réchauffer en pleine tempête de papier !
 ! les pour , les contres ... l important c'est les choix de nos vie ! de très très belles fêtes à vous tous !

La poursuite d'une chimère



Dans le langage courant actuel, " utopique " veut dire impossible ; une utopie est une chimère, une construction purement imaginaire dont la réalisation est, a priori, hors de notre portée. Or, paradoxalement, les auteurs qui ont créé le mot, puis illustré le genre littéraire inventé par Thomas More en 1516, avaient plutôt pour ambition d'élargir le champ du possible, et d'abord de l'explorer. Certes, l'utopie se caractérise par un recours à la fiction, par un artifice littéraire qui consiste à décrire une société idéale dans une géographie imaginaire, souvent dans le cadre d'un récit de voyage purement romanesque. Mais imaginaire ou fictif ne veut pas dire impossible : tout rêve n'est pas chimère


 In the current, " utopia " ordinary language means impossible; a utopia is a fancy, a purely imaginary construction the realization of which is, a priori, outside our reach. Now, paradoxically, the authors who created the word, then illustrated the literary genre invented by Thomas More in 1516, had rather for ambition to widen the field of the possible, and at first to investigate it. Certainly, the utopia is characterized by an appeal to the fiction, by a literary subtlety which consists in describing an ideal society in an imaginary geography, often within the framework of a purely romantic travel story. But imaginary or fictitious does not mean impossible: any dream is not fancy

de très belles fêtes à vous !!! 

very beautiful holidays to you!!! 
Myriam et Gilles

jeudi 16 décembre 2010

l article 32 ter A ...

voté ... bon bhein y a plus de liberté

Un toit, pas de loi!

       Par l'article 32ter A ajouté au chapitre 7 de la Loi d'Orientation et de Programmation pour la Performance de la Sécurité Intérieure (LOPPSI 2) consacré à l'extension des pouvoirs répressifs du préfet, le gouvernement veut mettre en œuvre l'extermination sociale des plus  pauvres, en particulier de toutes les personnes victimes d'exclusion par le logement ou le mode de vie, en les expulsant manu-militari et détruisant leurs biens, sous 48h, sans droit de la défense et sans jugement, mais aussi sans aucune obligation de relogement ou d'hébergement.Ce projet de loi étend les discriminations ethniques ordonnées par les circulaires Hortefeux de cet été contre les camps de Roms et les gens du voyage, à tous ceux qui se logent par leurs propres moyens et selon leurs convictions. Il sera désormais hors la loi de se loger en France dans une cabane ou tout local auto-construit non inclus dans le code normatif de l'urbanisme,et même sous une tente, qu'il s'agisse d'un abri de fortune ou d'une yourte écologique.Le Sénat a déjà voté cet article criminalisant tout abri hors normes, qui créé une procédure d'exception, expéditive et arbitraire, pour  réprimer les personnes dites « du voyage » par la destruction de leurs habitations mobiles ( la loi excluait jusqu'ici la saisie des véhicules d’habitation), ainsi que tous ceux qui ont su trouver une solution, précaire ou assumée, à la fracture sociale et aux expulsions de logement et de terrain, et enfin, tous ceux qui remettent en question les notions de dignité, de salubrité et de décence, en innovant dans des habitats autonomes, modestes et légers, à l'empreinte écologique soutenable. Il ne manque plus que le vote des députés fin Novembre à l'assemblée pour créer une violation de domicile légale et piétiner le droit de propriété des pauvres, puisqu'avec cette loi, leurs habitats seront rasés.Le gouvernement profite de la xénophobie à l'égard des nomades et des Roms pour amplifier sa chasse aux différences, englobant toute expression de la contre-culture. Cette proposition de loi, qui viole le droit de tout citoyen à une procédure équitable et contradictoire, où chacun peut expliquer sa situation et ses choix devant un juge, vise et stigmatise clairement l'avant garde d'une transformation de société, engagée dans des modes de vies sobres et éthiques, transformation pourtant appelée à grands cris par tous les experts de la préservation du climat, des ressources et de la bio-diversité.

Alors qu'est tiré un bilan catastrophique de la loi sur le logement opposable (DALO), alors que le gouvernement augmente les taxes sur les HLM pour faire payer encore les plus pauvres, qu'il détourne le 1% logement vers les plus aisés et se moque de la loi SRU obligeant les villes à un cinquième de logements sociaux, mais laisse au contraire les HLM être vendus, pour en finir avec un système locatif qui induit partage et coopération sociale, alors que ce pouvoir piège volontairement les quartiers difficiles en ghettos de violence contre lesquels instrumentaliser la peur sociale, et qu'il retire tous moyens financiers aux associations de terrain,l'éradication autoritaire de toute forme de solutions spontanées, de toute alternative au mode d'habiter soumis au dictat spéculatif du marché immobilier, constitue une mesure radicale extrêmement grave qui, en éliminant toute forme d'inventivité populaire, ainsi que toute visibilité des catégories sociales les plus exposées, viole et bafoue les droits et les constitutions républicaines et européennes. Sont ainsi bouchés tout appel d'air et toute issue aux conflits environnementaux et sociaux..Les députés qui doivent examiner cette loi à l'assemblée doivent en saisir l'enjeu dramatique.C'est pourquoi nous appelons à des mobilisations partout en France avec notre symbole de la dernière extrémité, un  parapluie rouge, pour montrer notre refus de participer à la grave escalade répressive en train d'annihiler tous efforts démocratiques vers une société juste, solidaire et fraternelle.                                    

  Coordination des Habitants-usagers En Yourte sur Espaces Naturels:      yourtescheyen@orange.fr.

brume

mercredi 15 décembre 2010

l'inscription par l'UNESCO sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité.

la yourte 
« Pour figurer sur la Liste du patrimoine mondial, la valeur doit être universelle, exceptionnelle, et satisfaire à au moins un des dix critères de sélection:
  1. témoigner d'un échange d'influences considérable pendant une période donnée ou dans une aire culturelle déterminée, sur le développement de l'architecture ou de la technologie, des arts monumentaux, de la planification des villes ou de la création de paysages ;
  2. apporter un témoignage unique ou du moins exceptionnel sur une tradition culturelle ou une civilisation vivante ou disparue;
  3. offrir un exemple éminent d'un type de construction ou d'ensemble architectural ou technologique ou de paysage illustrant une ou des périodes significative(s) de l'histoire humaine ;
  4. être un exemple éminent d'établissement humain traditionnel, de l'utilisation traditionnelle du territoire ou de la mer, qui soit représentatif d'une culture (ou de cultures), ou de l'interaction humaine avec l'environnement, spécialement quand celui-ci est devenu vulnérable sous l'impact d'une mutation irréversible ;
  5. être directement ou matériellement associé à des événements ou des traditions vivantes, des idées, des croyances ou des œuvres artistiques et littéraires ayant une signification universelle exceptionnelle. (Le Comité considère que ce critère doit préférablement être utilisé en conjonction avec d'autres critères);
  6. représenter des phénomènes naturels ou des aires d'une beauté naturelle et d'une importance esthétique exceptionnelles ;
  7. être des exemples éminemment représentatifs des grands stades de l'histoire de la terre, y compris le témoignage de la vie, de processus géologiques en cours dans le développement des formes terrestres ou d'éléments géomorphiques ou physiographiques ayant une grande signification ;
  8. être des exemples éminemment représentatifs de processus écologiques et biologiques en cours dans l'évolution et le développement des écosystèmes et communautés de plantes et d'animaux terrestres, aquatiques, côtiers et marins ;
  9. contenir les habitats naturels les plus représentatifs et les plus importants pour la conservation in situ de la diversité biologique, y compris ceux où survivent des espèces menacées ayant une valeur universelle exceptionnelle du point de vue de la science ou de la conservation.
  10. représenter un chef-d'œuvre du génie créateur humain
La protection, la gestion, l'authenticité et l'intégrité des biens sont également des considérations importantes. Depuis 1992, les interactions majeures entre les hommes et le milieu naturel sont reconnues comme constituant des paysages culturels. »

15 décembre 2010


hhttp://yurtao.canalblog.com/archives/2010/12/15/19878250.html

 

32 ter A à l'assemblée nationale

Voici quelques extraits de la première séance d'hier au Parlement sur LOPPSI 2.
En particulier sur ce qui nous concerne, l'article 32 ter A,
dont même les députés ne saisissent pas la gravité,
repoussant toute alerte comme hors sujet!
En gras, l'intervention directe de Noel Mamère sur notre sujet.
Première scéance.
Michel Vaxés, à la place de Patrick Braouezec
« Le texte prévoit également la pénalisation et l’expulsion expéditive et arbitraire des squatters, des occupants de bidonvilles ou d’un habitat choisi, une expulsion en quarante-huit heures des occupants d’habitations hors normes. Mieux, l’article en question prévoit une amende de 3 750 euros pour le propriétaire du terrain, public ou privé, qui s’opposerait à ces procédures arbitraires...............
….......Au lieu de prendre acte de l’inefficacité de cette inflation législative pénale en cherchant, par exemple, à recréer une confiance citoyenne, notamment dans les quartiers populaires, le Gouvernement propose un texte qui accroît la séparation sociale. À cet égard, l’exposé des motifs du projet de loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure, en dressant la liste exhaustive des prétendues menaces intérieures et extérieures, révèle une conception de la société à la limite de la paranoïa.
Il en résulte un amalgame de mesures sans lien particulier entre elles, visant tantôt à créer de nouvelles incriminations ou à aggraver les anciennes, tantôt à permettre à l’État d’instituer un régime d’impunité pour ses agents de renseignement ou de mieux avoir à l’œil des populations ciblées. Avec ce projet qui limite les libertés publiques et individuelles, le droit est de plus en plus utilisé comme un instrument de répression politico-idéologique et de remise en cause des droits politiques et civils. Nous ne sommes pas loin de la légitimation de l’état d’exception mis en place par le Gouvernement contre les citoyens.
Ce n’est certainement pas ainsi que seront réglées la pauvreté, la montée du chômage, les délocalisations incessantes dont sont victimes les salariés de ce pays, pas plus d’ailleurs que ne seront réglées la dérégulation et la déstructuration de l’ensemble des services publics. Ce n’est pas ainsi, non plus, que sera mis fin à la montée inquiétante de la xénophobie favorisée par les politiques honteuses du Gouvernement ou que le terrorisme, conséquence du désespoir que l’ordre international de misère et de violence déverse et impose aux peuples, cessera. Non, ce n’est pas ainsi.
Pour cette raison et parce qu’un tel texte n’est pas sans danger, notre groupe demande à ce qu’il soit renvoyé en commission.
M. Dominique Raimbourg. Le groupe SRC va voter ce renvoi en commission, non seulement parce que les arguments de M. Vaxès ont porté mais aussi parce que le discours de M. le rapporteur nous fournit des arguments qui le justifient.
Noël Mamère
nous pensons qu’il est absolument indispensable de renvoyer le texte en commission, comme l’a demandé notre collègue Vaxès. Le groupe GDR votera donc cette motion de renvoi en commission.
La motion de renvoi en commission, mise aux voix, n’est pas adoptée.

M. Philippe Goujon. l’actualité en démontre l’intérêt, il fait contraindre, par les préfets, les maires à s’équiper contre la menace terroriste toujours présente, comme on l’a récemment constaté à Stockholm!
Grâce à ce texte longuement attendu, notre politique de sécurité entre dans une nouvelle ère : celle de la technologie, mais aussi celle de la performance avec une plus grande synergie entre les différentes forces de sécurité, nationales, municipales et même privées. Cette nouvelle loi est non seulement nécessaire, mais indispensable.
Noël Mamère Vous n’avez fait qu’encourager la marginalisation et l’enclavement des cités. Vous avez démantelé les rares services publics qui existaient dans les zones sensibles en divisant le nombre de fonctionnaires par deux. Vous avez coupé les crédits des associations qui tentaient d’organiser le dialogue avec les jeunes et les exclus du système. En organisant la chasse aux jeunes, au lieu de vous attaquer aux sources des problèmes, vous ne faites qu’aggraver la situation d’insécurité.
Les Français sont fatigués de vos annonces, de vos lois – pas moins de dix-sept en quelques années –, de votre inefficacité qui se drape dans l’attitude martiale de shérifs incapables de produire autre chose que de la posture. Les écologistes sont pour une politique de sécurité humaine, pour un pacte de tranquillité publique. Tout délit, tout crime et, pour être clair, tout acte contraire à la loi, doit être sanctionné ; mais vous avez brisé la chaîne pénale, détruit la prévention, transformé la sanction en punition, détruit l’État social au profit de l’État pénal.
Alors que le chômage se développe, que les fins de mois sont difficiles, vous vous acharnez contre les immigrés, les jeunes, les pauvres, tandis que vos ministres accordent des prébendes et des légions d’honneur aux puissants.
En tant que maire, je voudrais aussi me prononcer sur la question des pouvoirs de la police municipale à laquelle je suis par principe opposé. Depuis vingt et un ans que je suis maire, il n’y a pas de police municipale dans ma commune…
M. Jacques Alain Bénisti. Vous avez remplacé les policiers municipaux par des agents de tourisme !
M. Noël Mamère. …et il n’y en aura pas aussi longtemps que j’exercerai mes fonctions car je crois aux fonctions régaliennes de la police. C’est donc à la police républicaine d’être renforcée et non pas à la police municipale d’exister : nous ne sommes pas des shérifs.
Reste que vous êtes là en train de dénaturer de fait le statut et le rôle à la fois de la police régalienne, républicaine et de la police municipale.
Ainsi, en vertu de l’article 32 ter du texte, les directeurs de police municipale deviendraient agents de police judiciaire sous l’autorité des seuls officiers de police judiciaire de la police et de la gendarmerie nationale. Les directeurs de police municipale pourraient dès lors constater l’ensemble des crimes, délits ou contraventions.
Cette extension des compétences de la police municipale, guidée par un souci de défaussement sur les collectivités territoriales, est aggravée par plusieurs dispositions du texte qui organise, par exemple, la compétence des agents de police judiciaire adjoints, parmi lesquels les policiers municipaux, de procéder à des contrôles d’identité, et non plus seulement des relevés d’identité. Il s’agit là une d’une extension extrêmement grave des pouvoirs de la police municipale, dont les missions de sécurité publique sont ici transformées en véritable mission de police judiciaire. J’alerte mes collègues de la droite parlementaire comme de la gauche qui utilisent ces polices municipales, sur le fait que cette extension a été critiquée par le Conseil constitutionnel.
Enfin, et cette mesure me touche particulièrement parce que j’avais demandé précisément, à l’occasion de la présentation d’une proposition de loi, le 3 décembre 2009, la protection du logement mobile, vous avez ajouté à l’arsenal anti-pauvres l’article 32 ter A, mesure d’exception qui bafoue les principes de la protection du domicile, des biens, de la vie familiale et privée par le juge, et donne un pouvoir arbitraire et disproportionné au préfet.
En effet, la procédure d’expulsion actuellement en vigueur en ce qui concerne les logements de fortune nécessite une décision du juge. Elle protège d’une expulsion en hiver, elle permet d’être pris en compte dans des dispositifs de relogement, voire d’hébergement. Elle doit respecter des délais et des actes de procédure délivrés par un huissier. Elle prévoit la protection des biens des personnes expulsées.
Cette nouvelle rédaction est une mesure arbitraire, car elle est justifiée par « un risque grave d’atteinte à la salubrité, à la sécurité, à la tranquillité publiques ». Vous reconnaîtrez que ces notions sont très extensibles, qu’elles sont floues et qu’elles laissent la place à toutes les interprétations. Cette disposition vise toute personne qui aura décidé en réunion – deux personnes et plus – de s’installer sur un terrain, quel que soit le propriétaire et quelle que soit la nature de la relation entre le propriétaire du terrain et les habitants. Même si un des habitants est le propriétaire du terrain, ou si l’utilisation du terrain est contractualisée avec les occupants, ou si, simplement, le propriétaire n’est pas opposé à cette installation, le préfet peut employer cette procédure d’exception dans un délai de quarante-huit heures. L’article prévoit une sanction financière pour ceux qui ne s’exécuteraient pas assez vite, ainsi que la destruction de l’habitation et des biens qu’elle renferme, sur procédure accélérée. La destruction au bulldozer et le vol des biens d’autrui sont ainsi légalisés. Cette disposition ouvre la voie à une atteinte au droit de propriété.
Cette mesure, si elle était adoptée, viendrait faciliter la destruction autoritaire des constructions que vous dites « illicites », et elle réaliserait le fameux projet de « lutte anti-cabanisation » qui avait été lancé notamment par le préfet des Pyrénées-Orientales depuis 2007. Cette disposition vise et accable les personnes les plus gravement touchées par la crise du logement. À l’opposé des politiques conduites il y a cinquante ans, elle répond par la répression et par une procédure d’expulsion expéditive à la recrudescence des bidonvilles et des formes les plus dures de mal-logement. En effet, alors que le Gouvernement prétend mettre en œuvre le droit au logement, il n’est prévu ni relogement ni hébergement pour les expulsés. Ils doivent quitter les lieux et se rendre invisibles. Circulez, il n’y a rien à voir !
Cette mesure seule juge votre politique, celle d’un gouvernement des riches, d’un acharnement sécuritaire antipauvres.
M. Jacques Alain Bénisti. Hors sujet !
M. Jean-Paul Garraud. Toujours la même rengaine !
M. Noël Mamère. Aucun député digne de ce nom ne peut accepter une telle régression liberticide.
Chers collègues, s’il y a encore une droite républicaine qui n’est pas touchée par la lepénisation des esprits, ayez le courage de désobéir au président des riches.
Deuxième scéance 21H30 14 Décembre.
Mme Sandrine Mazetier.
Après le discours de Grenoble, nous avons même vécu un mois durant sous le régime d’une circulaire parfaitement illégale, celle du 5 août 2010. Conformément à la stratégie de stigmatisation et de diversion que j’ai évoquée, pendant un mois, du fait d’une circulaire rédigée par le directeur de cabinet du ministre de l’intérieur, les forces de police ont procédé à des démantèlements et à des expulsions de groupes définis par des critères ethniques. Cette circulaire a heureusement été retirée ; mais, pendant un mois, une circulaire parfaitement illégale et discriminatoire s’est appliquée dans notre République.
Mme Marie-Josée Roig. Les collectivités locales, en particulier les maires, se trouvent de plus en plus désarmés face à une violence de plus en plus brutale. Ainsi, à Avignon, il y a un mois, un jeune couple s’est fait sauvagement agresser par trois marginaux en plein centre ville, sans aucun mobile. Un tel acte de violence gratuit est malheureusement devenu ordinaire dans nos villes depuis quelque temps. Et, il y a une semaine, une personne sortie fumer une cigarette à dix heures du matin a été retrouvée sans vie dans un parking de la ville, la tête écrasée contre des pierres. Chaque jour apporte désormais son lot de violences, de trafics, de brutalités. ….
Je ne veux pas d’une police municipale dont le métier se réduirait à arpenter nos rues en disant bonjour et à tourner les talons en cas de problème sur la voie publique.
Mon commentaire du jour:
Les articles de presse rapportant les manifs de ceux qui se rassemblent en ce moment même partout en France pour protester contre 32 ter A de Loppsi 2 nous appellent des marginaux.Voir
La droite fonde ses arguments directement sur le lien implicite et explicite qu'elle dénonce entre "les marginaux" et la délinquance qui mène au terrorisme.

mardi 14 décembre 2010

dans la yourte


3D Live Statistics

Chaman

http://stage-chamanisme.com/tsaatan.html



histoire

La yourte mongole est apparue il y a environ 2 000 ans de cela et a évolué substantiellement à travers les siècles. La yourte a très certainement comme ancêtre l’orts, un simple abri toujours utilisé par les Tsaatans (les éleveurs de rennes), consistant aujourd'hui en un cadre conique de branches ou de poteaux en bois couverts par des peaux animales. La découverte du feutre a permis aux premiers Mongols d’isoler facilement et efficacement leurs maisons, posant les fondations de ce qui deviendront les premières yourtes. Les images de gerlugs, ou les « charrettes à yourte », ont été trouvées sur plus de cinquante fresques datant de l’âge du bronze.
Guillaume de Rubrouck, un voyageur français qui a visité la Mongolie en 1253, décrit les yourtes mongoles de son temps dans son livre Voyage dans les pays de l'est :
« Ils mettent leurs maisons sur les roues, et des baguettes tissées servent de murs à la maison. Les murs sont joins sur le sommet formant ainsi l’encolure de la maison. Ils sont recouverts de feutre blanc et ce dernier est souvent enduit de poudre de citron ou d’os pour le faire scintiller. Ils mettent parfois sur l’ouverture du toit un feutre noir décoré avec de beaux dessins sur différents thèmes. A l'entrée de la maison, ils accrochent un feutre recouvert de tissus bariolés, et la vigne, les arbres, les oiseaux, et les animaux sont reproduits en feutre coloré. »
Les yourtes mobiles du XIIIe siècle étaient spacieuses, la largeur entre les roues d'un attelage pouvant aller jusqu’à six mètres : Roubrouc a compté 22 taureaux tirant une charrette à yourte. La plus grande yourte de l'histoire était les palais des khaans (orda ger), utilisée pour recevoir les représentants étrangers, pour les réunions importantes, etc. Les yourtes-palais étaient décorées avec des peaux d'animaux de valeur (tigre, lion, etc...), et les poteaux et les parties du cadre étaient ornés d’or. Une réplique de la yourte d’Abtai Sain Khani, qui avait quinze murs et 150 branches, est exposée à Oulan-Bator le long de la Selbe.
À partir du Moyen Âge, la yourte est devenue plus légère et plus mobile, le changement structurel le plus perceptible étant au niveau du toit qui avait précédemment une encolure haute et pointue tout à fait contraire au toit en forme de dôme de la yourte moderne. Plusieurs changements technologiques importants ont été introduits au XXe siècle, notamment le remplacement du tulga (feu à même le sol) par un poêle fermé, permettant à la fumée d’être évacuée plus facilement de la maison ; le remplacement du rabat en feutre à l'entrée à la maison par une porte en bois solide ; l'usage de lits au lieu de peaux de bêtes ou de rembourrage en feutre ; l'introduction d'une coquille en coton blanc à l’extérieur de la yourte améliorant l'apparence de la maison.

merci qui ... wiki ... 

dimanche 5 décembre 2010

spirit

Chronologie installation yourte de Myriam et Gilles

Myriam a 33 ans, Gilles 29; ils sont originaires du village où habitent leurs parents, commune de Dieffenbach-au-val, entre Mulhouse et Strasbourg, département du bas Rhin (67).
Myriam a passé plusieurs années en Inde et désire se stabiliser en toute indépendance parentale.
Choix d'autonomie, d'écologie et d'économie par l'Auto-construction d'une yourte de 35 mètres carrés, avec plancher auto-construit et la toile cousue par Lehmann. Installation sur une parcelle familiale en zone agricole.

Septembre et Octobre 2010
Fabrication et traitement du plancher en kit, carrés démontables, de la yourte. 
31 Octobre 2010
Montage de la yourte sur le terrain.
. Il téléphone au maire pour lui signaler le début du montage.
Arrivés sur la parcelle, un visiteur signale qu'ils sont sur son terrain ... donc Myriam doit aller chercher un plan au cadastre pour lui montrer que la parcelle de « la frêne » est bien celle de son grand père et que celle de ce Monsieur correspond à une bande de 2m50 de large ... Reprise et fin  du montage.

4 Novembre  2010
Vérification à la DDE de Sélestat: le plan situe le terrain en zone A ... Les yourteurs remettent un dossier sur le statut des yourtes, signalant l'absence de bloc sanitaire à l'intérieur, pas d'eau ni d'électricité ...

18 Novembre 2010
Lettre de la mairie pour démonter la yourte avant le 29 Novembre!  " DDE " confirme qu'il faut déposer soit une déclaration préalable si la superficie hors d' œuvre brut est inférieur à 20m2, soit une demande de permis de construire si la superficie excède les 20m2. De plus , l' implantation dans les zone INA ne peut être acceptée puisque non conforme au règlement du POS ...

23 Novembre 2010
Téléphone au maire = pas de démontage le 29, mais rendez-vous à la mairie de Dieffenbach-au-Val le 3 décembre à 14h avec DDE ...

3 décembre 2010
nous avons eu une réunion à la mairie avec Mr le maire et une personne de la DDE

la situation actuelle est la suivante:
d'après le document ci-joint, la mairie et la DDE considèrent notre yourte comme une habitation légère de loisir (HLL).
On nous demande donc de la démonter car nous nous trouvons sur une zone INA1

d'après ce même document, notre yourte n'étant équipée ni de bloc cuisine et/ou sanitaire elle est belle et bien considérée comme une tente par le sénat.

La seule autorisation dont nous ayons besoin pour rester en place est donc celle du propriétaire et nous l'avons...


http://www.causes.com/causes/549234-soutien-la-yourte-de-la-fr-ne/about?m=7104ce77

Les yourtes étant des tentes

Les yourtes étant des tentes, des installations et non des constructions, ne tombent donc pas sous le coup du permis de construire. Les yourtes, étant des tentes, ne sont pas des caravanes, pas des mobiles homes, puisqu’elle ne disposent pas de moyens de mobilité.
S’il s’agit d'habitat temporaire ou de loisirs, sans raccordements aux réseaux Edf etc., la yourte s’apparente à une tente et tombe dans la législation camping. Le camping est autorisé sur des terrains non-constructibles, qu’ils soient publics ou privés, sous réserve de ne pas porter atteinte à toutes sortes de choses (paysage, eau, sécurité etc.). Et c’est le maire qui donne d'autorisation.
Par contre, une tente, donc la yourte, peut être assimilée à une HLL, Habitation Légère de Loisirs, si elle comporte un bloc cuisine et des sanitaires.
Tant qu'on a moins de six tentes et vingt campeurs sur son terrain, il suffit d'une déclaration préalable à la mairie. (article R 421-23c)

Au delà de six tentes et 20 campeurs, il faut demander à sa mairie un permis d'aménager
- il s'agit d'un habitat permanent, avec raccord aux réseaux, assainissement etc. il faut un permis de construire donc un terrain constructible. Là encore, c'est le maire qui valide le permis.

Ce qui signifie, en conclusion:
1) que votre yourte avec des sanitaires et un bloc cuisine extérieurs reste une tente quelque soit sa surface, et ne nécessite donc pas de permis de construire mais une simple déclaration préalable à la mairie.

2) que votre yourte de moins de trente cinq mètres carrés aménagée avec bloc cuisine et sanitaires ne nécessite qu’une déclaration préalable.

3) que votre yourte de plus de trente cinq mètres carrés et aménagée d'un bloc cuisine et de sanitaires est soumise au permis de construire.

Le permis ne sera pas nécessaire pour un plancher réversible en bois, en palettes, ou solives et plaques, sans fondations, mais le sera pour une « terrasse » en béton sur laquelle vous pourrez poser votre yourte
Source: http://neocampagne.wordpress.com/2009/03/05/habitants-en-yourtes-menaces/

Une yourte est une tente mongole en feutre.
Tente: abri portatif démontable en toile serrée que l'on dresse en plein air.
Abri: installation où l'on peut se mettre à couvert de la pluie, du froid ou hors d'atteinte d'un danger,
Installation: action d'installer.
Installer: mettre en place, disposer, aménager.
Une installation n'est donc pas une construction.
(Construction, action de construire: bâtir, édifier.
Édifice: bâtiment considérable.
Bâtiment:construction d'une certaine importance servant d'abri ou de logement.)
L'article L421-1 du code de l'urbanisme: « Les constructions, même ne comportant pas de fondations, doivent être précédées de la délivrance d'un permis de construire. » ne s'applique donc pas aux installations.